Point
de vue sur Yo Gee Ti
de
Mourad Merzouki.
Ce que j’ai retenu.
La partie la plus intéressante du spectacle
a été pour moi le tout début. On s'assoit, on attend que les lumières
s'éteignent et que tout le monde se taise et on voit petit à petit la scène
s'illuminer pour découvrir les danseurs, déjà présents sur scène. Puis, on
découvre le décor, les costumes, la musique commence et on est d'abord dans une
totale incompréhension. Il faut un certain temps d'adaptation à cet univers
particulier et c'est cette sensation qui m'a le plus marquée.
L'introduction musicale était saccadée et les
mouvements des danseurs étaient accordés aux "secousses" musicales;
j'aime le rythme que donne cet effet aux danses.
Les décors avaient une dimension très
importante dans l'esthétique générale du spectacle: ils faisaient partie
intégrante de la danse. Le sol était brillant, comme recouvert d'un liquide
noir, et reflétait la lumière et les danseurs. Cela créait une certaine
symétrie qui m'a totalement hypnotisée si bien que pendant une grande partie de
la danse, je ne fixais plus que le reflet des danseurs, dont les mouvements
paraissaient alors flous.
De plus, les artistes intégraient le décor
au spectacle: ils le modifiaient, créaient des mouvements et des figures d'une
grande variété avec seulement quelques fils.
Par contre, j'ai trouvé que les costumes
n'apportaient pas une grande valeur ajoutée à la danse, alors que j'en
attendais beaucoup puisque c'était l'élément qui revenait le plus fréquemment
dans les critiques.
Plus généralement…
La variété des thèmes, des danses, des
rythmes de musique assure une évolution: on ne reste pas spectateur d'un unique
aspect du travail de Mourad Merzouki, ce qui permet de ne pas s'ennuyer bien
que parfois cela traîne un peu en longueur.
Je pense que le spectacle a été globalement
apprécié puisque la salle était muette malgré le grand nombre de groupes
scolaires.
L'effort physique des danseurs est
remarquable, et force l'admiration. J'ai, grâce à cette sortie, découvert une facette du Hip Hop que je ne
connaissais pas.
Jeanne Labarre
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