samedi 3 novembre 2012


Point de vue sur Yo Gee Ti 

de Mourad Merzouki.

Ce que j’ai retenu.

La partie la plus intéressante du spectacle a été pour moi le tout début. On s'assoit, on attend que les lumières s'éteignent et que tout le monde se taise et on voit petit à petit la scène s'illuminer pour découvrir les danseurs, déjà présents sur scène. Puis, on découvre le décor, les costumes, la musique commence et on est d'abord dans une totale incompréhension. Il faut un certain temps d'adaptation à cet univers particulier et c'est cette sensation qui m'a le plus marquée.

 L'introduction musicale était saccadée et les mouvements des danseurs étaient accordés aux "secousses" musicales; j'aime le rythme que donne cet effet aux danses.

Les décors avaient une dimension très importante dans l'esthétique générale du spectacle: ils faisaient partie intégrante de la danse. Le sol était brillant, comme recouvert d'un liquide noir, et reflétait la lumière et les danseurs. Cela créait une certaine symétrie qui m'a totalement hypnotisée si bien que pendant une grande partie de la danse, je ne fixais plus que le reflet des danseurs, dont les mouvements paraissaient alors flous.

De plus, les artistes intégraient le décor au spectacle: ils le modifiaient, créaient des mouvements et des figures d'une grande variété avec seulement quelques fils.

Par contre, j'ai trouvé que les costumes n'apportaient pas une grande valeur ajoutée à la danse, alors que j'en attendais beaucoup puisque c'était l'élément qui revenait le plus fréquemment dans les critiques.

Plus généralement…

La variété des thèmes, des danses, des rythmes de musique assure une évolution: on ne reste pas spectateur d'un unique aspect du travail de Mourad Merzouki, ce qui permet de ne pas s'ennuyer bien que parfois cela traîne un peu en longueur.

Je pense que le spectacle a été globalement apprécié puisque la salle était muette malgré le grand nombre de groupes scolaires.

L'effort physique des danseurs est remarquable, et force l'admiration. J'ai, grâce à cette sortie,  découvert une facette du Hip Hop que je ne connaissais pas.

Jeanne Labarre

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